Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 3 strony 345–360 Marek D¹browski, Tadeusz Parnowski L’analyse clinique de l’effectivité et de la sécurité de l’électroconvulsivothérapie (ECT) Résumé Objectif. Evaluer l’effectivité et la sécurité de l’électroconvulsivothérapie (ECT). Méthode. On examine 43 patients hospitalisés a la Clinique Psychiatrique et Neurologique de Varsovie qui ont subi en général 400 thérapies bilatérales de ECT. La plupart de patients (N=25) est qualifiée al’ ECT a cause de l’inefficacité de la pharmacothérapie d’ la dépression (58,1%) ; 2 patients – a cause de la catatonie, 4 patients – a cause de la dépression ; 3 patients (7%) sont exclus apres 2–3 procédures d’ECT, 40 patients continuent l’ECT. Résultats. On n’observe pas d’effet défavorable et de complications chez les patients continuant l’ECT. En général cette thérapie est bien tolérée, seulement chez 1 patiente on a raccourci cette thérapie a cause des complications. Comme effet défavorable on note le plus souvent (10%) l’arythmie cardiaque transitoire, d’apres les patients (35%) c’est le mal de tete. On note la rémission chez 22 patients (55%), chez 14 (35%) – l’amélioration, seulement chez 4 patients (10%) cette thérapie reste inefficace. La plus grande efficacité d’ECT est notée chez les patients avec la catatonie (80%), avec la schizophrénie et la dépression (trouble bipolaire) – 73%. Conclusions. La thérapie d’ECT est sure et effective, elle est la plus effective dans le traitement de la catatonie et de la dépression (trouble bipolaire). Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 3 strony 361–372 Leszek Bidzan, Jakub Grabowski, Beata Dutczak, Mariola Bidzan L’effet de la pharmacothérapie des inhibiteurs d’acétylcholinestérase, d’acide valproique, des antipsychotiques sur les comportements agressifs au cours de la maladie d’Alzheimer Résumé Objectif. Les comportements agressifs et impulsifs sont tres fréquents au cours de la maladie d’Alzheimer. Sa thérapie est importante mais difficile. Ce travail vise a déterminer l’effet de la pharmacothérapie sur les comportements agressifs en tenant compte de la dynamique du développement de cette maladie pendant la période d’observation. Pour mesurer l’effet on prend en considération les inhibiteurs d’acétylcholinestérase (IAChE), l’acide valproique (VA) et les antipsychotiques. Méthode. Pendant les deux ans on observait les résidents des centres d’action sociale avec le diagnostic possible de la maladie d’Alzheimer (d’apres les criteres NINCDS/ADRDA) du dégrée moyen et modéré (minimum 12 points de MMSE).Les comportements agressifs sont examinés avec Cohen-Mansfield Agitation Inventory (CMAI) ; la sévérité de la démence avec ADAS – Cog. Les examens sont fait deux fois : au début de l’observation et apres deux ans. On analyse aussi toutes les thérapies administrées. Le groupe observé compte 71 personnes diagnostiquées « La maladie d’Alzheimer ; leur moyenne de l’âge – 77,10 (sd=8,39), leur niveau des troubles cognitifs d’apres l’échelle ADAS-Cog =20,40 points (sd=5,24). Apres deux ans le groupe examiné compte seulement 43 personnes. Resultats. Dans le groupe de personnes suivant la thérapie d’IAChE on note l’accroissement plus lent des comportements agressifs et impulsifs que dans les autres groupes ; les différences entre le premier et le second examen , mesurées avec l’échelle CMAI, s’expriment, respectivement, par 2,76 et 9,09 points. On obtient les résultats analogues dans le groupe des patients traités de VA (1,0 et 8,65). Pour les antipsychotiques on note la pareille corrélation (3,0 et 8,65), pourtant elle n’est pas valable statistiquement, du plus dans ce groupe on observe la progression plus sévere de la démence. Conclusion. Les IAChE peuvent influer favorablement sur les comportements agressifs au cours de la maladie d’Alzheimer, il en est de meme dans le cas de l’application de VA et des antipsychotiques. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 3 strony 373–386 Andrzej Jakubczyk, Marcin Wojnar L’abstinence totale ou la réduction des dommages – différentes stratégies du traitement de l’alcoolisme a la lumiere des recherches et des recommandations internationales Résumé L’absorption d’alcool se lie avec plusieurs conséquences : sociaux, économiques, sanitaires. On sait aussi qu’en Pologne seulement 16% de personnes dépendantes a l’alcool suit la thérapie antialcoolique en Europe de l’Ouest seulement un peu plus. L’article décrit deux stratégies du traitement de l’addiction a l’alcool : abstinence totale et réduction des dommages. On analyse aussi leurs avantages et leurs désavantages ainsi que la possibilité de traiter ces deux stratégies comme un continuum. Les auteurs soulignent la nécessité d’individualiser le traitement et les objectifs a atteindre durant la thérapie. On discute encore les implications venant du point de vue de la population, indiquant le grand nombre des rémissions spontanées chez les personnes non- traitées. Les auteurs présentent aussi les fautes d’interprétation des données venant seulement des patients traités aux centres thérapeutiques. La seconde part du travail décrit les stratégies thérapeutiques anglaises et américaines ainsi que leurs recommendations. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 3 strony 387–399 Barbara Bêtkowska-Korpa³a La personnalité dans les Big Five et le maintient de l’abstinence durant une année apres le traitement Résumé Objectif. Comparer les traits de la personnalité de Big Five des patients maintenant l’abstinence durant une année apres ls traitement et des personnes qui ont recommencé a boire (apres 8 semaines du traitement hospitalisé et apres 3 mois du traitement ambulatoire). Méthode. On analyse les résultats des études longitudinales du groupe de 190 patients (49 femmes, 141 hommes, moyenne de l’âge – 43). Ces patients examinés ont suivi leurs programmes thérapeutiques dans les plusieurs centres en Pologne. Au début de la thérapie on mesure les traits de la personnalité avec l’inventaire NEO PI-R de Costa et de McCrae (version polonaise de Siuta). L’abstinence est évaluée avec un interview une année apres la thérapie. Résultats. Les patients maintenant l’abstinence ont les scores plus élevés dans les traits : Agréabilité et Conscience que les patients revenant a boire. De plus ils ont les scores plus élevés aussi dans les traits suivants : Honneteté, Idées et Altruisme, Ordre, Autodiscipline et Sentiment du devoir, pourtant ils ont les valeurs moins élevées de l’Hostilité que les personnes revenant a boire. Conclusions. Dans le groupe qui maintient l’abstinence durant une année on note les résultats plus grands des traits tels que : Agréabilité et Conscience et cela favorise la coopération avec les autres et le fonctionnement – réalisation des tâches; de plus ; les valeurs moins élevées du trait « Névrotisme » se lient avec la plus grande adaptabilité et la participation meilleure a la thérapie. L’identification précoce des patients avec les traits qui ne favorisent la meilleure adaptabilité donne la chance a diminuer le risque de revenir a boire et a aider ces patients a participer au traitement en tenant en considération la possibilité de coexistence d’autres troubles psychopathologiques. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 3 strony 401–408 Anna Pastuszak La régulation des émotions chez les patients souffrant du trouble de la personnalité borderline (TPB) – directions des recherches actuelles Résumé Le contrôle des émotions semble constituer le champ principal de la manifestation du trouble de la personnalité borderline (TPB). Les criteres diagnostiques de TPB sont le reflet des conséquences de la régulation non adaptative des émotions. Les chercheurs en parlant de TPB usent souvent le terme « dérégulation émotionnelle ». Les recherches récentes placent les déficits des régulations des émotions des patients avec le trouble de la personnalité borderline dans le champ du niveau de l’acceptation et de la conscience des émotions vécues ainsi que de l’instabilité émotionnelle. L’influence de l’intelligence émotionnelle sur les régulations émotionnelles n’est pas définie définitivement. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 3 strony 409–420 Anna Pastuszak Les stratégies de régulation des émotions et l’intelligence émotionnelle des patients souffrant du trouble de la personnalité borderline Résumé Objectif. L’instabilité émotionnelle est un trait caractéristique du trouble de la personnalité borderline (TBP). Ce travail vise a analyser les stratégies de régulation des émotions et les différences éventuelles de l’intelligence émotionnelle des patients souffrant du TBP et du groupe de contrôle et a analyser leurs éventuelles corrélations. On initie aussi les travaux touchant la création d’un instrument nouveau servant a la description des stratégies de régulation des émotions. Méthode. On examine 19 patients avec le diagnostic de TBP et 20 personnes saines du groupe de contrôle. Pour le diagnostic on se set de : Mini-DIPS, SKID II ; pour la vérification des hypotheses : questionnaire FrAGe (questionnaire propre des auteurs), ERQ, DERS et de testes : MSCEIT, TEMINT, LPS-K. Résultats. On observe l’existence des différences signifiantes de la fréquence des stratégies particulieres, négatives et positives, pourtant les patients avec TBP ne different point des personnes saines quant au niveau de l’intelligence émotionnelle. Ces résultats n’attestent pas de corrélation des stratégies de régulation des émotions et l’indice global de l’intelligence émotionnelle de ces deux groupes examinés. Conclusions. L’usage des stratégies dysfonctionnelles par les patients avec TBP se manifeste avant tout au niveau du comportement et non au niveau du savoir et des capacités du fonctionnement dans les situations émotionnelles. Les stratégies non-adaptatives sont plus fréquentes dans la régulation des émotions, les résultats des testes mesurant l’intelligence émotionnelle n’attestent pas de différences en question. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 3 strony 421–428 Ma³gorzata Kostecka, Irena Namys³owska, Krystyna Ostoja-Zawadzka Les problemes étiques dans la thérapie de schizophrénie Résumé Les auteurs présentent les dilemmes étiques dans la thérapie de schizophrénie, surtout dans la psychothérapie de famille, psychothérapie individuelle et en groupe dans le contexte de la spécifique personnalité des patients et de leurs expériences. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 3 strony 429–440 Ma³gorzata Talarczyk L’anorexie nerveuse a la lumiere des conceptions de K. Jaspers et d’ E. Fromm ainsi que du constructivisme social – hypotheses et réflexions Résumé L’article analyse les certains symptômes de l’anorexie nerveuse a la lumiere des conceptions de K. Jaspers, d’E. Fromm et du constructivisme social. En basant sur ces conceptions l’auteur l’analyse les aspects suivants des patients : fonctionnement entre la vie et la mort, évitement paradoxale de la liberté a la recherche de l’indépendance, descriptions et compréhensions variées de l’anorexie du point de vue du constructivisme social. L’auteur présente aussi ses propres réflexions et ses hypotheses en essayant présenter l’anorexie de ces perspectives dont les conceptions analysées ne décrivent pas. En parlant des idées de K. Jaspers l’auteur se concentre a la conception « des situations-limites », d’E. Fromm – a « l’évitement de la liberté » dans les nouvelles dépendances, du constructivisme social – « aux contextes culturaux ». Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 3 strony 441–450 Ma³gorzata Janas-Kozik, Jan Zejda, Martyna Stochel, Grzegorz Bro¿ek, Adam Janas, Ireneusz Jelonek L’orthorexie – diagnostic nouveau? Résumé L’orthorexie (Orthorexia nervosa, grec ortho – correct, orexis – appétit) c’est une notion introduite en 1997 par Steven Bratman, médecin américain, qui définit la fixation pathologique sur l’ingestion d’une nourriture saine. Pour l’instant on n’a pas élaboré de criteres diagnostiques claires de ce trouble et on discute s’il appartient aux troubles du comportement alimentaire ou obsessifs-compulsifs. Cet article vise a présenter l’état sommaire du savoir concernant l’orthorexie, a définir les difficultés de la classifier ainsi qu’a élaborer ses criteres diagnostiques. Les arguments présentés par les auteurs attestent la nécessité des recherches futures en question qui analyseront son épidémiologie, sa prévalence, son importance et son conditionnement. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 3 strony 451–459 Justyna Kucharska Les problemes mentaux des groupes ethniques et des minorités nationales Résumé Cet article vise a présenter les données concernant la spécificité des troubles mentaux dans les groupes ethniques et des minorités nationales. On connaît plusieurs données statistiques qui suggerent que les membres des groupes ethniques plus souvent que les autres personnes souffrent des troubles mentaux : troubles psychotiques, affectifs, tentatives du suicide. L’auteur analyse ces données du point de vue biologique et socio-culturel. On présente la théorie de Ralph Hoffman- SDH (Social Deafferentiation Hypothesis) qui essaie d’expliquer le phénomene de plus grande fréquence de schizophrénie dans les groupes des immigrants. Selon cette hypothese les troubles mentaux peuvent se lier avec les déficits des contacts sociaux et la super activité du cerveau. Cette conception de Hoffman est confrontée avec d’autres théories socio-culturelles ; on prend en considération l’acculturation, les problemes de l’identité qui expliquent la plus grande fréquence des troubles mentaux dans la seconde génération des immigrants. Enfin l’auteur analyse les problemes de la discrimination et de l’image négative des immigrants dans la perception du reste de la population. On se demande aussi si dans cette dimension on peut comparer les minorités ethniques avec d’autres groupes discriminés tels que les femmes ou les minorités sexuelles. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 3 strony 461–472 Marcin Jaracz, Alina Borkowska Iowa Gambling Task – instrument de l’appréciation de la prise de décision Résumé Le teste Iowa Gambling Task est un des instruments le plus utilisés a apprécier le processus neuropsychologique de la prise de décision. Au début il a été utilisé a apprécier la prise de décision des patients avec les lésions du cortex préfrontal. Aujourd’hui on l’utilise dans les études concernant les personnes saines et dans les plusieurs populations cliniques. Ce travail vise a présenter la construction et l’administration ce teste ainsi qu’a donner la revue des recherches concernant son application. On présente encore la construction de sa version polonaise et les résultats des premieres recherches avec cette version. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 3 strony 473–482 Krzysztof Szwed, Maciej Bieliñski, 2, Wiktor Dro¿d¿, Wojciech Pawliszak, Andrzej Hoffmann, Lech Anisimowicz, Alina Borkowska Les dysfonctions cognitives apres la chirurgie cardiaque Résumé En dépit du progres en médecine les dysfonctions cognitives post opératoires (DCPO) restent toujours un probleme clinique. Du début de la chirurgie cardiaque on observe plusieurs complications de nature neurologique. Les nouvelles technologies ont contribué a diminuer le nombre des troubles tels que : coma, congestion cérébrale, épilepsie, cécité. Les cliniciens s’intéressent donc aux troubles neuropsychologiques qui se manifestent surtout par les troubles de mémoire et des fonctions exécutives. On observe l’influence négative de DCPO sur la qualité de vie et sur le fonctionnement professionnel des patients ; on s’inquiete aussi de la corrélation de cette pathologie et du risque de mort des patients opérés. La présence de DCPO se lie avant tout avec les micro-embolies, le choc et l’inflammation. Plusieurs recherches décrivent encore l’importance des troubles coexistant, des troubles biochimiques, d’oedeme cérébral. Pourtant on ne pense pas que les différentes méthodes de la chirurgie cardiaque influent sur la sévérité et la durée des DCPO. Les recherches récentes attestent que DCPO ont le caractere transitoire ; pourtant chez certains patients ces troubles persistent et la médecine d’aujourd’hui ne dispose pas de standard de leur traitement. Il faut donc élaborer les méthodes de prévention, de détection et de thérapie de DCPO dans l’avenir, c’est le devoir des cliniciens et des chercheurs. Psychiatria Polska 2012, tom XLVI, numer 3 strony 483–492 Tomasz Pawe³czyk, Agnieszka Pawe³czyk, Jolanta Rabe-Jab³oñska Avant de diagnostiquer le trouble de conversion chez un patient, examine attentivement son état de santé général et du point de vue neurologique – description d’un cas Résumé Introduction. Les troubles de conversion et les troubles dissociatifs sont classifiés ensemble selon ICD-10 comme états non confirmés en présence des maladies somatiques qu’ils suggerent. D’apres DSM IV ces troubles sont classifiés séparément. Les troubles de conversion ce sont les troubles dont les symptômes imitent la présence des dysfonctionnement ou la perte des fonctions sensorielles ou motrices et pourtant la nature et la dynamique de ces symptômes ne s’expliquent pleinement pas par des résultats des examens et des consultations objectifs ainsi qu’ils ne résultent pas de l’effet des substances psychoactives. Dans le cas des troubles dissociatifs on observe l’infirmité de l’intégration de plusieurs fonctions mentales qui normalement agissent simultanément dans la perception de la réalité et des expériences internes de l’individu. Objectif. L’article décrit le cas d’un homme de 25 ans ; diagnostiqué au début « la myasthénie »/ ensuite ce diagnostique est exclus/ ; ensuite – « les troubles de conversions » en basant sur l’image clinique et ce patient suit la thérapie de SSRI et la psychothérapie individuelle. Apres six mois de cette thérapie inefficace on l’examine de nouveau et on diagnostique « le tumeur » – Astrocytoma fibrillare. Conclusions. a) L’imagerie cérébrale est une source des importantes données cliniques et elle doit constituer un élément nécessaire du diagnostic psychiatrique dans les plusieurs cas. b) Le diagnostic des troubles de conversion (dissociatifs) exige le diagnostic différentiel précis qui exclue les causes somatiques et les troubles neurologiques observés. c) Le diagnostic tardif des causes neurologiques ou somatiques des symptômes qui éveillent les soupçons des trouble de conversion(dissociatifs) peut rendre impossible la thérapie efficace, aggraver le pronostic et diminuer la qualité de vie des patients.